Réalisé par : Sam Raimi
Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.
Synopsis : En 1905 au Kansas, un magicien de foire se fait emporter par une tornade alors qu’il était en montgolfière. Il s’évanouit dans l’aventure, et va se réveiller dans un monde incroyable…le pays d’Oz.
Avis : Ayant lu quelques critiques auparavant, je partais avec un à priori moyen concernant Oz. C’est peut-être cela qui a le plus contribué à mon appréciation du film ! Les effets spéciaux sont féeriques, la 3D est magnifique : je ne peux que la recommander cette fois, elle n’est pas là pour l’argument commercial, le relief est totalement justifié et ajoute un réel plus à la projection ! Les acteurs sont des pointures (James Franco a un charme ravageur avec son sourire…), les décors et les costumes sont enchanteurs, la musique du grand Danny Elfman est aussi une contribution majeure. J’ai même remarqué que les sous-titres sont parfois décentrés pour marquer le relief d’un objet ou une personne à l’avant plan ! Au début une originalité que je n’avais jamais vue dans aucune autre réalisation (cependant peut-être ce procédé a-t-il déjà été utilisé) : l’écran est rétréci, et l’image est en noir et blanc, car l’action se déroule en 1905. Puis lors du voyage vers Oz, l’écran s’agrandit, la couleur apparaît…
Il y a indéniablement des références à d’autres histoires / films. Je n’ai jamais vu la comédie musicale Le Magicien d’Oz (Victor Fleming, 1939), mais je pense que les deux adaptations du roman de L. Frank Baum sont totalement différentes et difficilement comparables. Celle de Sam Raimi (trilogie Spiderman, entre autres) m’a plutôt fait penser à Alice aux pays des Merveilles (Tim Burton, 2010). C’est probablement parce qu’il s’agit toutes deux de productions Disney…
Le suspense et l’humour, en plus de l’aventure et du fantastique, sont au rendez-vous. J’ai beaucoup apprécié la scène de la « bataille finale » si j’ose dire, alias « le plus grand tour »… Par contre la fin est un peu décevante, et comme dans d’autres oeuvres, je trouve qu’il manquait un petit quelque chose.
En conclusion, je n’ai pas boudé mon plaisir et je résumerais par une phrase du film : « si vous croyez, tout est possible » !