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La saga Transformers

transformersDates de sortie : 25 juillet 2007, 24 juin 2009, 29 juin 2011

Réalisé par : Michael Bay

Cotation : 7/10 – Bonne saga.

Synopsis : Un ancien conflit entre deux clans extraterrestres, les héroïques Autobots et les méchants Decepticon, arrive sur Terre, avec comme enjeu un grand pouvoir détenu par un adolescent.

Avis : Il  s’agit de la première transposition à l’écran  des célèbres figurines héros des dessins animés des années ’80, si on exclut le long-métrage d’animation de 1986  (réal. Nelson Shin).  Dans l’ensemble c’est plutôt réussi, à grand renforts d’effets spéciaux et d’action intense. La trilogie semble être terminée, pourtant IMDb indique un projet de suite pour 2014… et Allociné annonce aussi un projet de Transformers 5 en 2015 !
Mais Shia LaBeouf (le héros) n’a pas signé davantage, et le réalisateur Michael Bay a déclaré  (semble-t-il) souhaiter se consacrer à d’autres projets…

Ci-après les critiques que j’avais écrites à l’époque pour les 2ème et 3ème volets, très légèrement moins bons que le premier.

T2 : Deux ans se sont écoulés depuis que Sam Witwicky a sauvé l’univers d’une bataille décisive entre les deux clans rivaux de robots extraterrestres. Malgré ses exploits, Sam reste un adolescent préoccupé par les soucis des jeunes de son âge : alors qu’il s’apprête à entrer à l’université, il doit se séparer de sa petite amie Mikaela et de ses parents pour la première fois de sa vie. Il lui faut aussi tenter d’expliquer son départ à son nouvel ami, le robot Bumblebee. Sam aspire à vivre une vie normale d’étudiant, mais il est soudain assailli par des visions semblables à des éclairs. Craignant d’être frappé par le même type de démence que son grand-père, Sam ne parle à personne de ses hallucinations – jusqu’à ce qu’il ne puisse plus faire comme si les messages et les symboles qu’elles véhiculent n’existaient pas.

La guerre entre les Autobots et les Decepticons, tout en étant classée secret défense, a entraîné plusieurs changements. Le Secteur 7 a ainsi été dissout et une nouvelle agence, NEST, a été mise en place. Celle-ci a pour mission de collaborer avec les Autobots pour éviter un nouvel affrontement avec les Decepticons.
Cherchant à prendre le contrôle des organisations militaires pour accroître son pouvoir, le conseilleur militaire Galloway est convaincu que la menace d’une guerre Autobots-Decepticons est écartée, et il dissout NEST.

Bien qu’il en ait décidé autrement, Sam se retrouve une fois encore au coeur d’un combat entre les Autobots et les Decepticons où se joue le sort de l’univers. Sans le savoir, il est le seul qui puisse faire triompher le bien contre les forces du mal.

Ce deuxième épisode est toujours à la hauteur du premier, toujours avec Michael Bay aux commandes, avec lui on sait que l’on peut s’attendre à du grand spectacle  et c’est très réussi. Bien qu’il s’agisse d’un film de science-fiction, il y a pas mal de moments comiques (notamment avec John Turturro, que l’on retrouve avec plaisir dans le rôle de l’agent Simmons). Bon scénario, bons acteurs, bon film avec plein d’effets spéciaux.


T3 : En 1969 lors de la mission Apollo 11, les astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont dû accomplir une mission secrète pour la NASA : explorer le vaisseau qui s’est crashé sur la face cachée de la Lune. Ils n’ont rien découvert à part une ruine, et un visage métallique géant, inanimé ; à part ça, aucun signe de vie.

De nos jours, les Autobots, alliés des humains, apprennent l’existence de ce vaisseau abandonné sur la Lune, et s’empressent d’aller chercher ce qu’il contient avant les Decepticons. Ce vaisseau s’appelle l’Ark, il était un dernier espoir issu de la guerre qui a fait rage sur Cybertron, la planète originale des Transformers. L’Ark abrite Sentinel Prime, un Transformer inanimé, ainsi que des « piliers », une technologie créée par Sentinel, que lui seul peut faire fonctionner, et qui permet de créer un téléporteur. Optimus Prime va réanimer Sentinel grâce à la matrice de commandement, mais il ignore que c’est exactement ce que veulent les Decepticons…

Michael Bay toujours aux commandes nous offre du très spectaculaire, avec plein d’effets spéciaux qui en mettent plein la vue. Ce troisième volet est fidèle aux promesses montrées dans la bande annonce. Du grand spectacle, beaucoup d’action, la destruction de la ville de Chicago, une histoire de science-fiction qui plaira aux amateurs. Le seul bémol est parfois une impression d’empressement, on ne suit pas toujours tout ce qui se passe, surtout parmi les batailles, et le désordre semé avec toute la casse me dérange un peu… mais ça c’est juste une impression personnelle ! La touche sexy avec la présence de Carly, alias Rosie Huntington-Whiteley, remplace Megan Fox suite à la mauvaise relation de cette dernière avec le réalisateur. Rosie est la seule femme ou presque qui apparaît dans tout le film ! Il y aussi la mère de Sam, Judy Witwicky (Julie White), et Charlotte Mearing (Frances McDormand)…et c’est tout pour la gent féminine, à part les figurantes ! Dans ce tourbillon de mâles, apparaît le Dr Dereck Shepherd (Dr Mamour) de « Grey’s Anatomy », Patrick Dempsey, qui incarne le méchant Dylan. C’est aussi avec plaisir que l’on retrouve John Malkovitch, dans un petit rôle mais assez rigolo. Et last but not least, le sympathique et comique John Turturro dans la peau de l’ex-agent Simmons. En résumé c’est une excellente suite (et fin?) de la trilogie, qui ravira les fans du genre, dont je fais partie.

Lien Allociné : Transformers – 2007
Lien Allociné : Transformers : la Revanche – 2009
Lien Allociné : Transformers : La Face cachée de la Lune – 2011

Lien IMDb :  Transformers – 2007
Lien IMDb :  Transformers – Revenge of the Fallen – 2009
Lien IMDb :  Transformers – Dark of the Moon – 2011

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Classé dans 2007, 2009, 2011, 7/10, Action, Science-Fiction

Quiz Show

qsDate de sortie : 15 février 1995 (en France)

Réalisé par : Robert Redford

Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.

Synopsis : A la fin des années ’50, un jeu télévisé fait fureur en Amérique : « Twenty-One » (« Vingt-et-un »). Deux candidats isolés l’un de l’autre dans des cabines séparées doivent répondre à des questions de culture générale, et miser des points selon les questions. Le but du jeu est d’atteindre vingt-et-un points pour gagner une somme d’argent conséquente, puis revenir la semaine suivante pour tenter d’augmenter ses gains. Un jour, Herbert Stempel, un candidat jusque-là invaincu, apprécié du public et ayant déjà gagné une forte somme, perd sur une question jugée facile. Un autre candidat, Charles Van Doren, un professeur d’université, le remplace. Stempel va alors entamer une action en justice, dont les conclusions ne seront pas rendues publiques. Cette affaire attire l’attention d’un jeune avocat sorti d’Harvard, Dick Goodwin. Il trouve que quelque chose cloche et va mener son enquête.

Avis : Plongeant dans les coulisses de la télévision américaine, ce film superbement réalisé (produit par Richard Dreyfuss entre autres, ce serait le meilleur de R. Redford, dit-on) livre une réflexion sur l’éthique, et le caractère particulier des jeux télévisés. Est-ce avant tout un divertissement, et donc le truquage fait-il partie du jeu, tout comme un magicien a des secrets, ou bien puisqu’il y a de l’argent à gagner, l’éthique et la morale doivent réprimer ces comportements, et les autorités doivent-elles réguler en la matière ? Les personnes haut placées qui tirent les ficelles ont parfois intérêt à piper les dés, lorsque l’audience diminue (et donc les revenus publicitaires…)

Après avoir vu le DVD de Quiz Show, cela m’a fait réfléchir à la télévision en Europe. Bien sûr nous n’avons pas la même culture qu’aux Etats-Unis, cependant des jeux sont importés des USA. Encore tout récemment, il y a quelques années, un procès a été intenté par des candidats de téléralité vis-à-vis des producteurs. Ces candidats ont gagné, la justice ayant décidé que ces personnes devaient être considérées comme des acteurs et non des candidats, puisqu’ils sont rémunérés pour jouer un scénario planifié à l’avance.
Un bon film donc, avec des acteurs très convaincants et une excellente reconstitution des fifties (ils fument beaucoup!).

Lien Allociné

Lien IMDb

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Classé dans 9/10, Avant 2000, Drame, Historique