Micmacs à tire-larigot

Date de sortie : 28 octobre 2009

Réalisé par : Jean-Pierre Jeunet

Cotation : 7/10 – Bon film.

Synopsis : Fin des années 70, dans le désert mexicain, un homme meurt dans une opération de déminage. Cet homme était le père de Bazil, un employé dans un magasin de location de films, de nos jours. A la suite de circonstances particulières, en étant attiré par le bruit d’une course poursuite près de son magasin, en pleine nuit, Bazil sort pour voir ce qui se passe et reçoit une balle dans la tête. Il survit cependant, mais le chirurgien dit qu’enlever la balle lui serait fatal. Ayant perdu son emploi, Bazil fait la manche, en imitant une chanteuse ou en jouant l’automate. Il est recueilli par Placard, un homme ayant survécu à la guillotine. Placard emmène Bazil à « Tire-larigot », un endroit construit dans une décharge de produits de récupération. Bazil y rencontre d’autres personnages ayant chacun une particularité, ceux-ci vont aider Bazil à se retourner contre les fabricants d’armes qui sont la cause de ses malheurs : la mort de son père et la balle qu’il a dans le crâne.

Avis : Très bonne distribution pour un film français assez réussi, avec Jean-Pierre Marielle, Yolande Moreau, André Dussolier, Omar Sy (du duo comique Omar et Fred), Julie Ferrier, Dominique Pinon…et bien d’autres acteurs moins connus tout aussi bons. Après le succès de « Bienvenue chez les Chtis », Dany Boon revient dans un autre rôle toujours attendrissant. Le film se veut être une comédie satirique sur les marchands d’armes, et on se retrouve dans un univers au style assez particulier, presque proche du « steampunk ». J’ai bien aimé ce côté « recyclage », tous les micmacs du film et aussi les quelques gags et situations parfois cocasses. Malgré une intrigue sérieuse et une fin pas du tout attendue très réussie, cette comédie policière n’a pas eu beaucoup de succès au box-office.

A noter : C’est Jamel Debbouze qui aurait dû interpréter le rôle de Bazil, mais il s’est retiré suite à une dispute avec le réalisateur, Jean-Pierre Jeunet. Ce dernier est connu pour la réalisation des longs-métrages « Alien, la résurrection », « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » et « Un long dimanche de fiancailles ».

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Les Tontons Flingueurs

Date de sortie : 27 novembre 1963

Réalisé par : Georges Lautner

Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.

Synopsis : Un gangster mourant convoque Fernand Naudin, un truand reconverti, afin de lui confier la gestion de ses affaires et l’éducation de sa fille. Les dialogues d’Audiard pétaradent dans les bouches de Ventura, Blier et Blanche autant que les coups de feu de ce polar parodique devenu culte.
 (Source : Cinébel)

Avis : Réticent au début, pensant que je n’allais pas aimer un polar des années ’60, je suis bien vite revenu sur mon idée préconçue  En effet, les répliques sont excellentes et truculentes, l’intonation de l’époque est déjà très drôle ! Et notamment la célèbre scène de Bernard Blier qui va faire la fête à Raoul « façon puzzle« … j’étais tellement plié de rire que je me suis repassé cette scène trois fois ! A conseiller, vraiment.

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De l’autre côté du périph

Date de sortie : 19 décembre 2012

Réalisé par : David Charhon

Cotation : 6/10 – Film correct.

Synopsis : A Bobigny, en banlieue parisienne, deux jeunes retrouvent le cadavre d’une femme. Celle-ci est l’épouse de Chaligny, un « gros bonnet » de Paris. Ousmane Diakhaté, un flic de banlieue, est averti par les deux jeunes, et prévient immédiatement la brigade criminelle. Arrive alors François Monge, un policier du Quai des Orfèvres sur le point de devenir commissaire. Ousmane et François vont devoir collaborer sur l’enquête, avec des méthodes très différentes.

Avis : En voyant la bande-annonce, et connaissant la réputation d’Omar Sy (avec « Intouchables« , le SAV,…), je pensais me divertir devant une comédie bien marrante. Or c’est davantage un film policier qu’une comédie. Certes il y a quelques moments un peu drôles, cependant l’intrigue principale reste une enquête policière, avec des moments plus sérieux. On ne voit pas de scènes trash non plus (plusieurs scènes de nus tout de même…âmes sensibles s’abstenir), mais je m’attendais à rire beaucoup plus. Les deux acteurs Omar Sy et Laurent Lafitte sont pas trop mal respectivement en Auguste et Clown Blanc, ils forment un bon duo, et les clichés sur les personnages qu’ils incarnent au début se dissipent assez rapidement.  L’histoire en elle-même n’est pas plus originale qu’un épisode de Julie Lescaut, bien que davantage réaliste ici, plus proche de la violence de la réalité.
J’ai bien aimé la « morale » de fond (si tant est que c’en soit une…) : on dénigre souvent les personnes plus précarisées ou d’un statut social inférieur, alors qu’elles ne font rien de mal et justement cherchent à faire le bien, par contre les personnes riches et puissantes peuvent se permettre les pires atrocités sans que personne ne s’en plaigne. La justice n’est pas toujours celle qu’on croit…

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