Archives de Catégorie: 2013

Films sortis en 2013

G.I. Joe : Conspiration (G.I. Joe : Retaliation)

gi2Date de sortie : 3 avril 2013

Réalisé par : Jon M. Chu

Cotation : 7/10 – Bon film.

Synopsis : Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses GI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton. (Source : Allociné)

Avis : Quatre ans après le premier film (GI Joe : le réveil du Cobra, réal. S. Sommers, 2009), revoici une autre histoire des célèbres personnages inspirés des figurines Hasbro.
Toujours bourré d’action et d’armes hi-tech, le film est fidèle à ce qu’on attend de lui : action, poursuites, bagarres (mais sans pour autant dégouliner d’hémoglobine), scénario « conventionnel » dans lequel les méchants s’emparent du pouvoir, puis les gentils gagnent à la fin. Si vous n’avez pas vu la première adaptation de 2009, vous n’aurez pas trop de soucis à suivre celui-ci, un petit résumé vient faire le point au début et suffit pour la compréhension. Cependant une question reste sans réponse : qu’est-il arrivé aux autres membres GI Joe du 1er film? Aussi, blockbuster U.S. oblige, la vision très américaine et légèrement éxagérée de certains aspects de l’histoire souligne vraiment qu’il s’agit d’une fiction, car si on y pense bien, des détails sont tout à fait invraisemblables…  La 3D est un petit plus pour être au coeur de l’action mais n’apporte pas vraiment grand chose. Mis à part ces petits « défauts » vite pardonnés, c’est un bon divertissement dans l’ensemble qui ravira les amateurs du genre.

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Classé dans 2013, 7/10, Action, Science-Fiction

Les amants passagers (Los Amantes Pasajeros)

lapDate de sortie : 27 mars 2013

Réalisé par : Pedro Almodóvar

Cotation : 7/10 – Bon film.

Synopsis : Avant le décollage d’un avion de l’Espagne vers le Mexique, un petit incident se produit sur la piste. Le vol se passe normalement jusqu’à ce qu’une anomalie mineure au train d’atterrissage soit détectée. Les pilotes font de leur mieux pour trouver la piste d’atterrissage la plus proche, mais aucune ne semble disponible… Ils tournent donc en rond au-dessus de Tolède… Les passagers de la classe économique sont endormis par les boissons servies à bord, tandis que les passagers de la business class sont avertis de la situation. Les stewards gays font de leur mieux pour les distraire. Au fur et a mesure que le temps passe, les vies respectives de chaque membre à bord (passagers et équipage) se dévoilent…

Avis : Film assez original pour une situation « catastrophe », et très décalé dans un pur style Almodovar. Beaucoup de passages drôles, sans pour autant être hilarants.La VO est recommandée pour le caractère chantant et croustillant de la langue espagnole, c’est encore mieux quand on la comprend, bien que les sous-titres soient très bons. Les acteurs jouent des rôles situés entre le caricatural et le réel, et offrent un beau divertissement haut en couleurs.

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Classé dans 2013, 7/10, Comédie

Le Monde Fantastique d’Oz (Oz the Great and Powerful)

ozDate de sortie : 13 mars 2013

Réalisé par : Sam Raimi

Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.

Synopsis : En 1905 au Kansas, un magicien de foire se fait emporter par une tornade alors qu’il était en montgolfière. Il s’évanouit dans l’aventure, et va se réveiller dans un monde incroyable…le pays d’Oz.

Avis : Ayant lu quelques critiques auparavant, je partais avec un à priori moyen concernant Oz. C’est peut-être cela qui a le plus contribué à mon appréciation du film ! Les effets spéciaux sont féeriques,  la 3D est magnifique : je ne peux que la recommander cette fois, elle n’est pas là pour l’argument commercial, le relief est totalement justifié et ajoute un réel plus à la projection ! Les acteurs sont des pointures (James Franco a un charme ravageur avec son sourire…), les décors et les costumes sont enchanteurs, la musique du grand Danny Elfman est aussi une contribution majeure. J’ai même remarqué que les sous-titres sont parfois décentrés pour marquer le relief d’un objet ou une personne à l’avant plan ! Au début une originalité que je n’avais jamais vue dans aucune autre réalisation (cependant peut-être ce procédé a-t-il déjà été utilisé) : l’écran est rétréci, et l’image est en noir et blanc, car l’action se déroule en 1905. Puis lors du voyage vers Oz, l’écran s’agrandit, la couleur apparaît…

Il y a indéniablement des références à d’autres histoires / films. Je n’ai jamais vu la comédie musicale Le Magicien d’Oz  (Victor Fleming, 1939), mais je pense que les deux adaptations du roman de L. Frank Baum sont totalement différentes et difficilement comparables. Celle de Sam Raimi (trilogie Spiderman, entre autres)  m’a plutôt fait penser à Alice aux pays des Merveilles (Tim Burton, 2010). C’est probablement parce qu’il s’agit toutes deux de productions Disney…

Le suspense et l’humour, en plus de l’aventure et du fantastique, sont au rendez-vous. J’ai beaucoup apprécié la scène de la « bataille finale » si j’ose dire, alias « le plus grand tour »…  Par contre la fin est un peu décevante, et comme dans d’autres oeuvres, je trouve qu’il manquait un petit quelque chose.
En conclusion, je  n’ai pas boudé mon plaisir et je résumerais par une phrase du film : « si vous croyez, tout est possible »  !

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Classé dans 2013, 9/10, Aventure, Fantastique

The Master

tmDate de sortie : 6 mars 2012

Réalisé par : Paul Thomas Anderson

Cotation : 5/10 – Film moyen, pas trop conseillé.

Synopsis : Au début des années ’50, Freddie Quell, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre boisson et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe…

Avis : C’est l’histoire d’un homme qui rentre dans une secte. Beaucoup de longueurs, quelques scènes de nus frontaux féminins, de l’alcool, du tabagisme et du sexe… je n’ai pas compris toutes les finesses du film, c’était assez spécial. Le personnage interpreté par Joachin Phoenix est très stéréotypé, très caricatural, notez qu’il joue superbement bien l’alcoolique, qui finira par se poser des questions sur ses actions. Le Maître (Philipp Seymour Hoffman) est remarquable, croyant dur comme fer en ce qu’il prône, ou en tout cas faisant croire qu’il en est persuadé. Tant d’un côté il est très  intelligent dans la manipulation des personnes fragilisées qu’il rencontre, tant de l’autre il est impitoyable (par l’intermédiaire de ses admirateurs) avec ceux qui ne se rangent pas à ses côtés. Cela dit derrière l’homme il y a la femme, encore plus dangereuse et plus insidieuse, qui manipule elle-même l’homme… En guise de conclusion je dirais que lorsque les êtres humains sont fortement persuadés de quelque chose, ils y croient dur comme fer, il est difficile de leur faire changer d’avis, et cela peut malheureusement mener à des dérives.

Lisez aussi la critique de Guixis

 

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Classé dans 2013, 5/10, Drame

20 ans d’écart

20Date de sortie : 6 mars 2013

Réalisé par : David Moreau

Cotation : 6/10 – Film correct.

Synopsis : Alice Lantins a 38 ans. Elle est belle, ambitieuse et fait preuve d’une impeccable conscience professionnelle au point d’en oublier sa vie privée. Bref, elle a tout pour devenir la prochaine rédactrice en chef du magazine « Rebelle« , tout sauf son image de femme coincée. Mais lorsque le jeune et charmant Balthazar, à peine 20 ans, va croiser le chemin d’Alice, le regard de ses collègues va inexplicablement changer. Réalisant qu’elle détient la clef de sa promotion, Alice va feindre la comédie d’une improbable idylle.

Avis : Dans un monde impitoyable de la mode qui n’est pas sans rappeler « Le Diable s’habille en Prada »,  Virginie Efira campe une businesswoman qui va devenir une « cougar » un peu involontairement. L’histoire parle d’une relation amoureuse entre une femme d’un âge mur et un homme plus jeune. Ce thème a déjà été traité dans plusieurs films (« Le Lauréat« ,1968   ; « Thelma et Louise« , 1991 ; « Et…ta mère aussi« , 2001 ; …), mais jamais sous cet angle : un subterfuge de relation pour la promotion de carrière. Le jeu de  l’actrice est correct, mais je l’ai moins appréciée que dans « Dead Man Talking« . Elle semble aimer les comédies romantiques, ou « romcom »… et pourtant elle n’y est pas grandiose. Pierre Niney quant à lui, le plus jeune pensionnaire de la prestigieuse Comédie-Française, est un excellent acteur. Balthazar est mignon, attendrissant, en jeune homme comme il faut, bien éduqué. Le rôle du père de Balthazar par contre, interprété par Charles Berling, est sous-exploité à mon sens : le personnage n’est pas assez développé. Sans être extraordinaire, je dirais que cette comédie romantique est sympathique, sans prise de tête. Le film n’est pas super ; il est produit par EuropaCorp, la société de Luc Besson. Comme quoi Besson s’en tire mieux avec les films d’action. Cependant la séance vaut la peine, ne fut-ce que pour la performance de Pierre Niney.

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Classé dans 2013, 6/10, Comédie romantique / sentimentale

Boule & Bill

bbDate de sortie : 27 février 2013

Réalisé par : Alexandre Charlot et Franck Magnier

Cotation : 6/10 – Film correct.

Synopsis : Boule est un petit garçon roux vivant chez ses parents dans une famille normale de classe moyenne/aisée durant les années ’70. Seulement il voudrait un chien. Un jour de balade en voiture, la petite famille arrive à la S.P.A, et Boule tombe sous le charme d’un cocker au poil roux et rutilant, comme lui. Le père de Boule refuse d’avoir un animal à la maison, mais finit par céder sous la pression de la mère et de l’enfant. Ils ramènent donc Bill, le cocker, chez eux, et c’est le début des aventures.

Avis : Au départ j’étais parti pour voir Hitchcock, cependant il n’était plus à l’affiche bien que je l’aie vu le matin précédent pour le jour et l’heure dite…Alors pour ne pas être allé jusqu’au cinéma pour rien, j’ai décidé de choisir un autre film. Il n’y avait pas beaucoup de choix entre les déjà vus et  ceux que je n’ai pas envie de voir… La seule option valable était Boule & Bill. Les critiques n’étant pas rutilantes, je suis entré avec un à priori plutôt négatif (et avec l’esprit d’aller voir Hitchcock à la base), ce qui a plutôt contribué à modérer ma note.

Dans une ambiance des années ’70 plutôt réussie, les acteurs sont très sympathiques ; et l’esprit de la bande dessinée de Roba est moyennement bien respecté, avec des libertés ça et là.  Le jeune acteur qui joue Boule est adorable. Dubosc que je n’apprécie pas trop d’ordinaire est crédible ; Marina Foïs que j’adore est sublime. Le chien et la tortue sont des acteurs à part entière grâce au fait qu’on entend les pensées de Bill et de Caroline ! C’est une bonne idée scénaristique mais j’ai tendance à penser qu’elle a été sous-exploitée…Plusieurs passages sont très attendrissants, surtout avec la bande son signée Alexandre Azaria (Le Transporteur, Fanfan la Tulipe,…).

Malgré ces éléments positifs,  il m’a manqué quelque chose, un petit plus qui aurait fait la différence ; si je n’ai pas ri aux larmes, le film m’a juste arraché quelques sourires. Les enfants surtout apprécieront l’histoire, avec des personnages attachants et des petits gags bon enfant.

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Classé dans 2013, 6/10, Comédie

Le monde nous appartient

lmnaDate de sortie : 20 février 2013

Réalisé par : Stephan Streker

Cotation : 7/10 – Bon film.

Synopsis : Une nuit, sur un pont… un coup de couteau. Il y a Pouga. Et il y a Julien.  Le film montre le destin parallèle de ces deux jeunes hommes qui se ressemblent sans se connaître. Ils partagent les mêmes valeurs et un même désir d’absolu. Ils pourraient être amis. Et pourtant…

Avis : Film belge très réaliste dont l’action se passe principalement à Bruxelles (quelque scènes ont été tournées à Rotterdam mais tout le film se passe dans la capitale), il s’agit du second long-métrage du journaliste Belge Stephan Streker, (après Michael Blanco en 2004).

Malheureusement ce n’est pas un réalisme positif, le film montre des personnages pour qui la vie n’est pas facile. Les jeunes et moins jeunes acteurs sont bons, ils dégagent beaucoup d’émotion, pour la plupart plutôt douces-amères. L’histoire est dramatique sans tomber dans les clichés.
Beaucoup de zones restent en suspens, je me suis posé beaucoup de questions….on explore certaines pistes, mais on comprend pas ce qu’elles viennent apporter à l’histoire (l’hommage sur la tombe de la mère, les anciens supporters, les beaux habits si on se fait prendre, le but du casse avec Zoltan, la crémation…)
Une dichotomie a clairement été voulue par le réalisateur : d’un côté Julien, un ado en situation précaire qui essaie de s’en sortir comme il peu en devenant bon joueur de foot. Bien qu’il ait une petite amie, sa mère est décédée et son père est un ex-dépendant au jeu, dont le salaire d’ambulancier assure le minimum vital.
D’un autre côté il y a Pouga, un jeune du même âge que Julien, qui occupe un emploi comme nettoyeur de trams. Son père est absent, probablement en cavale, quant à sa mère on ne connaît pas sa situation ; elle est absente aussi de toute façon. Pouga est suivi par une assistante sociale qu’il aime bien…cela ne l’empêche pas de commettre de petits vols à la tire, car son salaire ne lui suffit évidemment pas, et son job actuel est loin d’être son idéal de vie.

Pouga et Julien veulent tous deux réussir leur vie, malgré tous les obstacles qui se dressent devant eux. Vont-ils y parvenir ?

Après le clap de fin, de multiples zones de mystère subsistent, à nouveau beaucoup de questions surviennent…peut-être pour faire réfléchir intelligemment le spectateur.

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Classé dans 2013, 7/10, Drame, Policier

Flight

fliDate de sortie : 30 janvier 2013

Réalisé par : Robert Zemeckis

Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.

Synopsis : Pendant un vol par un temps d’orage, alors que les commandes de l’avion ne répondent plus, un commandant de bord alcoolique parvient à poser un avion sans le crasher, sauvant ainsi près d’une centaine de vies. Cependant l’enquête obligatoire qui suit cet évènement ne sera pas de tout repos pour le commandant.

Avis : Je fus très étonné de voir le nom de Robert Zemeckis (« Retour vers le Futur » (1985), « Qui veut la peau de Roger Rabbit » (1988), »Forrest Gump » (1994),…) pour la réalisation de ce drame. J’étais donc très curieux de voir le résultat, et suivant les bons échos que j’avais entendus pour ce film, je n’ai pas été déçu. Pendant plus de deux heures, l’histoire est captivante, et on ne s’en rend pas compte du temps qui passe, si bien que la séance ne m’a semblé durer qu’une heure trente. Mises à part les images de l’avion qui sont impressionnantes (caméra à bord et caméra extérieure durant « l’atterrissage/crash »), je ne recommanderais pas ce film aux enfants, car des scènes peuvent choquer (nudité, drogues, tabac, alcool…) Sans ces scènes, pourtant partiellement nécessaires à la psychologie des personnes, j’aurais mis 10/10. Denzel Washington livre une excellente prestation dans cette histoire poignante qui traite en fait de l’alcoolisme. Bien qu’il s’agisse d’un récit dramatique, certains passages prêtent à sourire, notamment grâce au personnage interprété par John Goodman, entre autres. Les autres acteurs sont bons aussi, ce sont des pointures américaines (Bruce Greenwood, Don Cheadle,…) et parmi elles, une actrice britannique que j’apprécie beaucoup, jouant ici le rôle d’une toxicomane : la jolie rousse Kelly Reilly (Wendy dans « L’Auberge Espagnole » (Cédric Klapisch, 2002) / »Les Poupées Russes » (Cédric Klapisch, 2005), Mary Watson dans « Sherlock Holmes » (Guy Ritchie, 2009/2011),…).

En conclusion, comme morale si je puis dire, toute vérité, même si elle est dure a dire, si elle fait mal ou si elle nous met en danger, s’avérera bénéfique au final. La vérité est toujours la meilleure solution.

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Classé dans 2013, 9/10, Drame

Alceste à bicyclette

alcesteDate de sortie : 16 janvier 2013

Réalisé par : Philippe Le Guay

Cotation : 6/10 – Film correct.

Synopsis : Gauthier Valence est un comédien à succès. Ayant joué dans plusieurs films, il est à présent le héros d’une série télévisée adulée de tous. Il vient rendre visite à son vieil ami Serge Tanneur, un comédien qui vit retiré sur l’île de Ré dans un confort rudimentaire. Gauthier veut parler à Serge de monter une pièce de théâtre, et lui offre de jouer le second rôle. Serge demande alors pourquoi pas le premier rôle, et hésite à accepter le projet. Serge propose alors de répéter quelques lignes, et Gauthier suggère d’alterner chacun les deux rôles titres, pour se faire une idée.

Avis : Partant sur un sentiment d’aller voir un bonne comédie, j’avoue peut-être m’être trompé et avoir eu des attentes trop grandes pour cette réalisation. La bande-annonce était plutôt accrocheuse (pour moi), et n’ayant lu aucune critique, juste en ayant peu entendu à son propos, j’amenais donc des yeux et oreilles vierges. 

Côté acteurs, Luchini est en plein dans son jeu très appuyé, fidèle à lui-même, incarnant un personnage un peu fourbe. Wilson n’est pas trop mal, en acteur légèrement narcissique et prétentieux, mais c’est loin d’être son meilleur rôle.
Côté décors, l’île de Ré apparaît assez sombre, mélancolique, rustique…avec quelques beaux paysages tout de même.
L’histoire est originale, mettant en scène une querelle d’acteurs sur fond du Misanthrope de Molière.

Le film comporte quelques scènes drôles, mais sans plus. Je n’ai pas ressenti beaucoup d’autre émotion que la nostalgie/mélancolie, parsemée de moments drôles.
Je n’ai pas saisi non plus toutes les subtilités, toutes les finesses du scnéario : la scène du jacuzzi, les visites des maisons, et surtout la scène finale…! Je ne voyais pas où on voulait emmener le spectateur, pour moi il y a de nombreuses voies sans issues, et quelque part ce sont des incohérences…
Peut-être que les classicistes si j’ose dire  – je veux parler des personnes qui ont étudié les pièces de théâtre – apprécieront d’une autre manière que le spectateur « lambda » que je suis.

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Classé dans 2013, 6/10, Comédie

Le Monde de Charlie (The Perks of Being a Wallflower)

charlieDate de sortie : 2 janvier 2013

Réalisé par : Stephen Chbosky

Cotation : 9/10 – Vraiment très bon film, à recommander.

Synopsis : C’est la rentrée scolaire, Charlie débarque au lycée. Comme tous les « bleus », il cherche à se faire des nouveaux amis. Ce n’est pas facile, on se doute que ce garçon timide, mais brillant dans les cours, a vécu des moments difficiles dans son passé. Heureusement pour lui, il va faire la connaissance de Patrick, un garçon qui ne se prend pas au sérieux, et de la jolie  Sam. Ses deux nouveaux amis vont lui faire vivre des moments qu’il n’oubliera jamais.

Avis :  C‘est une belle histoire de lycéen, une tranche de la vie de Charlie, un jeune homme à peu près ordinaire en apparence, avec des hauts et des bas, dans laquelle son passé est dévoilé petit à petit . L’action se passe fin des années 80-début ’90, si j’en juge par les cassettes audio et les compilations que les jeunes s’échangeaient,  ainsi que l’absence totale de GSM et d’internet. Le réalisateur, qui est aussi l’écrivain du livre duquel est tiré ce film, fait passer le spectateur par diverses émotions, des moments drôles et des moments plus tristes.  Les acteurs sont assez bons. On retrouve Emma Watson (Hermione Granger dans Harry Potter, pour ceux qui ne le sauraient pas encore…) qui est vraiment exquise; Logan Lerman ne s’en tire pas trop mal mais je pense qu’il n’est pas encore un « grand acteur », si j’ose dire. La découverte en ce qui me concerne est le talent d’Ezra Miller, un jeune acteur incroyable et très charismatique. Je ne le connaissais pas et pourtant il a déjà joué dans des séries comme « Californication« , ou « Royal Pains » ! Les autres protagonistes sont pas mal chacun dans leur rôle respectif, et certains auront peut-être reconnu Nina Dobrev, alias Elena dans la série « Vampire Diaries ».

Il y a deux phrases clés que j’ai retenues de la séance, elles sont marquantes, je dois dire… »Nous acceptons l’amour que l’on pense mériter » (« we accept the love we think we deserve ») et « On se sent infini »… Pour cette seconde citation, qui n’a jamais vécu cette sensation lorsque tout va bien dans la vie, que l’on est avec des amis, qu’on fait quelque chose qu’on aime, qu’on se sent bien ? Dans ces moments, « on se sent infini »…Et ce ne sont que deux répliques parmi plein d’autres remarquables. Pour ma part j’ai vraiment bien ressenti cette impression d’infini en sortant du cinéma. Une très agréable moment que je recommande.

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Classé dans 2013, 9/10, Comédie dramatique